norton :)
Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 07/11/2006
| Sujet: Je me baladais dans Paris Mar 7 Nov - 21:11 | |
| Chaleur. Paris. D'antan. Bohème. Bar. Sourire. Sexe. Nuit. Brume. Pianiste. Douceur. Oubli. Passion. Chanteur. Envie. Ambiance. Réverbère. C'était il y a longtemps. Ces souvenirs d'antan bercent à présent mes rêves.La nostalgie qui se rassure de ne pas tomber dans l'oublie, me chuchotte merci et jouit de me contempler, souriante, car elle sait que le "derien" ne viendra pas. Je me baladais dans Paris. Sur l'avenue. Le cœur trop ouvert. Me laissant traverser par la chaleur de la nuit teintée de l'insolente joie des réverbères qui voulaient m'endormir dans un soleil trop profond pour que je ne puisse ne pas les remarquer. Je me réchauffai dans un gentil bar. L'ambiance qui nous faisait tous planer, ici dans ce lieu céleste où l'alcool et les vaines conversations humaines nous enivraient jusqu'au bout de la nuit, nous arrivait de belles notes échappés d’un vieux piano désaccordé et d'une voix roque et si grave que l'on se laissât emporter pas une envie de chanter avec, pour la soutenir. Ce Chanteur et se Pianiste demeurait Dieu. Il entra. Vous savez bien qui. C'était l'inconnu. Comme dans la chanson. Sa triste mine me bouleversa. On lisait bein qu'il fallait qu'on se rencontre. Le hasard avait fini par frapper. Au moment ou je m'y attendais le moins, comme prévu. Je discutai avec lui. De verre en verre il me dévoila sa vie et à quel point je pouvais être belle. IL m'emmena voyager là ou personne ne m'avait encore emmenée. Le temps qui durant ma vie entière s'était écoulé à une froide vitesse, avait enfin trouvé le moment pour se reposer. Pour me laisser mon instant. IL n'y avait plus de vie, plus d'autres. Il y avait nous, l'alcool, sa bouche, la douceur de nos regards, son excitante intelligence, ses discours, les miens, notre folie, notre passion, notre envie de sexe, la fumée, le rouge, la nuit. Bien sûr que ça n'était pas de l'amour. C'était juste normal. Le normal du bonheur. L'exaltation. L'ailleurs. Les corps qui se rencontrent. Notre bohème qui ne se décrit pas et qui ne s'est jamais finie. On a trop fait l'amour. De tant de manières. Quand on le faisait juste en criant, exposant nos avis, idéologies, nos puériles illusions. Il fallait toujours que je t'embrasse quand on couchait sous le piano résonant de magnifiques musiques,...car c'était toi que je voulais. La brume qui s'installa autour de nous, dans cet endroit pour le moins étrangement beau, je la sens toujours car les heures interminables de cette nuit ne sont pas finies... Alors mon amour vient avec moi, le piano nous attend... Caroline, 2006. | |
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